Ail

Plante potagère vivace monocotylédone. Ses bulbes, à l’odeur et au goût forts, sont souvent employés comme condiment en cuisine. Une tête d’ail se compose de plusieurs caïeux ou gousses d’ail.

Nom latin

Allium sativum L.

Origine

Asie centrale, Méditerranée et Caucase, Afghanistan et nord de l’Inde.

Partie utilisée

Les bulbes.

Composants actifs

Saccharides (FOS, inuline): stimulent l’équilibre de la flore intestinale.
Huile essentielle (allicine, DAS, DADS, DATS, AMS): ces composés soufrés volatils sont les composants responsables de la plupart des effets sur la santé. Ils ont un effet antiseptique, antioxydant, hypotenseur, hypocholestérolémiant, protecteur cardiovasculaire. Ce sont aussi les composants qui sont responsable de la mauvaise haleine de ceux qui les consomment.
Composés soufrés organiques (SAC, SMC, SAMC): préviennent l’oxydation du cholestérol et ont un effet hépato-protecteur.

Usage

Dans le monde entier l’ail est une des herbes les plus utilisées pour relever des mets. Il peut contribuer de manière significative à la saveur de nombreux plats. Malgré le fait que ce soit les bulbes qui sont utilisés, les feuilles et les fleurs sont également comestibles et ont un goût un peu plus doux.

L’ail est connu depuis l’Égypte ancienne. Au fil des siècles, il a été utilisé pour le traitement de diverses affections telles que les maladies cardiaques et circulatoires, l’arthrite, les affections pulmonaires, les tumeurs abdominales, la diarrhée et les infections parasitaires.

La science moderne tend à confirmer la plupart de ces croyances des anciennes cultures.

L’ail peut contribuer au maintien de l’équilibre microbien de la flore intestinale et aide à la défense contre les micro-organismes nocifs. Il a une action modulatrice par rapport au système immunitaire. Grâce aux antioxydants, il lutte contre la formation des radicaux libres et ralentit ainsi un vieillissement prématuré de l’organisme, et contre l’oxydation du cholestérol. L’ail contribue au bon fonctionnement du cœur, de la circulation sanguine, à la normalisation du taux de cholestérol et à la réduction de la teneur en homocystéine. Il protège également le foie contre les effets des toxines et assure le bon fonctionnement de cet organe. L’ail a également un effet positif en ce qui concerne le métabolisme du sucre et augmente la sensibilité à l’insuline.

Et si jamais vous êtes repoussés parla forte odeur, alors sachez qu’une étude récente a découvert que la prise simultanée de lait réduit considérablement la production de molécules malodorantes.